Après chaque lessive : 700.000 microparticules de plastique finissent dans nos eaux usées
Pour s’attaquer à l’augmentation de la pollution par les matières plastiques, AEG a décidé de lancer un filtre à microplastique.
- Le lavage des vêtements synthétiques contribue fortement à la pollution par les microplastiques.
- D’après une étude européenne, les Belges sont encore trop peu conscients de ce problème.
- AEG lance le filtre microplastique pour lave-linges empêchant 90 % des fibres microplastiques, contenues dans les matériaux synthétiques, de se mélanger aux eaux usées durant le lavage.
Le textile est l’une des principales sources de pollution par les microplastiques. Le lavage des vêtements en matières synthétiques libère, chaque année, dans le monde entier un demi-million de tonnes de microparticules de plastique dans nos océans – presque l’équivalent de trois milliards de chemises en polyester. Une étude européenne révèle que le public n’est pas assez conscient de ce phénomène, y compris les Belges.
Une étude se penche sur le lien entre vêtements synthétiques et propagation des microplastiques
La relation entre le textile et la présence de microplastiques dans nos océans et rivières fait depuis longtemps l'objet d’études ; notamment dans le cadre du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Afin de mieux sonder les connaissances du consommateur européen sur les fibres synthétiques, leur proportion dans nos vêtements, l’importance d'un comportement adapté en matière de lavage et l’impact de ce comportement sur le problème environnemental des microplastiques, AEG a décidé de mener une enquête auprès de 15.000 adultes, dans 15 pays d’Europe. Les résultats indiquent qu'il y a encore beaucoup à faire en matière d’éducation sur le sujet.
Le consommateur belge n'est pas suffisamment sensibilisé face à ce problème
Même si la plupart des gens reconnaissent que les textiles synthétiques aggravent la pollution par les microplastiques, les Belges ne savent que trop rarement quelles sont les fibres synthétiques, leurs compositions et de quoi sont réellement fait leurs vêtements. Par exemple, 77 % des Belges ignorent que le nylon est fabriqué à partir de plastique. À peine 59 % d’entre eux savent que c’est aussi le cas du polyester, qui est pourtant la fibre synthétique la plus utilisée dans les textiles, aujourd’hui. Lorsqu’on les interroge sur le pourcentage de vêtements synthétiques qui compose leur garde-robe, plus de 90 % de nos compatriotes ne peuvent pas nous répondre clairement. Pourtant, des études menées notamment par « Friends of the Earth » ont démontré que près de 64 % des nouveaux vêtements produits, à l’heure actuelle, sont réalisés à base de plastique.
Les fibres microplastiques sont surtout libérées lors du lavage, mais...
Une seule lessive de textiles synthétiques peut libérer pas moins de 700.000 microfibres dans les eaux usées. Une prise de conscience est donc nécessaire. Faire sa lessive de façon plus responsable peut réduire cette quantité de façon importante. Réduire le nombre de lessives, régler la machine à des températures plus basses, faire chaque lessive à pleine charge, etc. sont autant de conseils faciles à appliquer pour lutter contre la diffusion des microplastiques dans la nature, tout comme le fait de porter les mêmes vêtements plus souvent et d’investir dans une garde-robe plus durable.
Cependant, les recherches montrent que 50 % des Belges ignorent encore que la température de lavage exerce une influence considérable sur la libération des microplastiques contenus dans leurs vêtements. Et seuls 26 % d’entre eux se disent prêts à modifier leur comportement en matière de lessive, en lavant à basse température, par exemple.
D’après Sarah Schaefer, VP Durabilité (Europe) chez AEG, une meilleure connaissance de l’origine des microplastiques constitue la première étape pour prévenir la pollution. « Nous sommes si habitués au terme " matériau synthétique " que la plupart d’entre nous ont oublié que la majorité de ces matériaux sont en réalité du plastique », explique-t-elle. « Les matériaux synthétiques présentent une foule d’avantages, mais pour réduire la pollution par les plastiques dans nos rivières et nos océans, nous devons les utiliser avec plus de prudence. »
AEG propose une solution durable : le filtre microplastique
Pour AEG, membre du « Microfibre Consortium », actif dans le monde entier, le problème du microplastique n’est pas neuf. Le producteur d’appareils électroménagers s’en soucie depuis des années et lance maintenant une solution aussi simple qu’efficace, susceptible de sensibiliser des millions de consommateurs et de modifier leur comportement en matière de lessive : le filtre à microplastique.
Ce filtre empêche 90 % des fibres microplastiques contenues dans les matériaux synthétiques de se mélanger aux eaux usées durant le lavage. Installer 10.000 filtres à microplastique permettrait ainsi d’empêcher l’équivalent de 20.000 sacs plastiques de microfibres de finir dans nos océans chaque année. Cet appareil convient à tous les lave-linges des marques AEG, Electrolux et Zanussi, et se fixe aisément au mur.
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Stijn Vansteenbrugge